Voici un message que M. Sorin vient de nous transmettre...
"Etat de la situation ce matin à 9h30 :
Le lycée est "bloqué" depuis 7h30.
Les étudiants de CPGE et les collégiens sont entrés sans problème : j'y ai veillé personnellement.
Les lycéens, très majoritairement, sont restés à l'extérieur de l'établissement.
Je pense qu'ils vont se rendre unanimement à la manifestation vers 13 heures.
J'appellerai le commissaire de police pour que des véhicules de police escortent le groupe jusqu'au métro.
Jusqu'à présent, pas d'éléments extérieurs sur le parvis, ce qui nous permet de gérer sans tension particulière.
Le Proviseur, Patrick Sorin"
Pourquoi cette mobilisation ?
Les lycéens de Michelet, restés en retrait jusqu'alors, décident aujourd'hui de rejoindre la mobilisation nationale.
Petit rappel pour tous...
Depuis plusieurs semaines, face aux dizaines de milliers de lycéens, enseignants et parents qui manifestent leur opposition aux projets de suppressions massives de postes et de BEP le ministre de l’Éducation nationale reste sourd.
Les organisations de lycéens (UNL et FIDL) et les syndicats enseignants appellent à manifester pour réclamer le rétablissement des heures d’enseignement et des postes supprimés ou
transformés en heures supplémentaires.
En effet, la FCPE refuse non seulement ces suppressions d’heures d’enseignement (plus de 2000 postes supprimés en région parisienne, 280 à Paris, 848 à Créteil et 974 sur l’académie de Versailles), mais également le recours systématique aux heures supplémentaires, aléatoires par définition, qui mettent en cause la pérennité des enseignements car ces heures ne seront pas réellement effectuées.
C’est la désorganisation des établissements qui est en marche. C’est maintenant, avant qu’il ne soit trop tard, qu’il faut s’y opposer. Nous sommes tous concernés car demain d’autres suppressions sont annoncées : la majorité des 35 000 suppressions de postes prévues pour 2009 dans la fonction publique le seront dans l’Education Nationale.
La FCPE exige des dotations en heures d’enseignement, des postes d’enseignants (et non des heures supplémentaires hypothétiques) qui permettent un fonctionnement normal des collèges et lycées, qui garantissent la continuité du service public d’éducation et offrent des conditions d’accueil et d’enseignement aux élèves propices à leur réussite.
La FCPE partage aussi les inquiétudes des lycéens quant à la généralisation du bac professionnel en 3 ans qui s’accompagne de la suppression massive de classes et de sections en BEP. Cette politique va conduire à l’exclusion des élèves les plus en difficulté les privant de l’espoir d’obtenir un diplôme qualifiant (BEP 2 ans) et même de poursuivre des études supérieures (BTS) après un bac pro en 4 ans.
Les lycéens, les parents, les personnels de l’éducation nationale doivent être entendus
La FCPE rejette aussi la réforme de l’école primaire combinant la suppression de 2 heures d’enseignement transformées en heures de soutien, après l’école, pour les élèves rencontrant des difficultés, la réforme des programmes recentrés sur des fondamentaux appauvris, et les stages de remise à niveau (CM1-CM2) pendant les vacances. Elle appelle à en débattre avec les enseignants dans toutes les écoles, à signer massivement l’appel des 19 organisations et à se mobiliser contre les suppressions de postes, les fermetures de classes annoncées dans les départements. (Sur Malakoff : Réunion publique le mercredi 16 avril à 20h00- Salle des fêtes Jean Jaurès).
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